Malgré son opposition à la réforme, le " RN " votera la retraite minimum à 1 200 euros

, par  DMigneau , popularité : 0%

Malgré son opposition à la réforme, le " RN " votera la retraite minimum à 1 200 euros

Jean-Philippe Tanguy, député " RN " de la Somme, le 6 décembre 2022. AMAURY CORNU / HANS LUCAS VIA AFP

Les députés du " Rassemblement national " (RN) voteront la mesure portant la retraite minimum à 1 200 euros par mois pour une carrière longue, même s’ils sont opposés à l’ensemble de la réforme dévoilée ce mardi 10 janvier par le gouvernement, a assuré ce jeudi le député " RN " Jean-Philippe Tanguy.

Le député " RN " de la Somme, Jean-Philippe Tanguy, l’a confirmé. Ses collègues et lui-même voteront la mesure portée par le gouvernement, qui prévoit un " minimum de retraite " à 1 200 euros par mois pour une carrière longue.

Jusqu’à présent, les députés de Marine Le Pen s’étaient opposés à l’ensemble de la réforme dévoilée ce mardi 10 janvier par « l’exécutif ».

« On n’est jamais dans la politique du pire, donc cette disposition-là on la soutiendra », a ainsi assuré ce jeudi 12 janvier Jean-Philippe Tanguy au micro de " France Inter ". Il a néanmoins mis en garde le gouvernement contre des " promesses que les gens entendent comme des généralités et qui malheureusement excluent beaucoup de monde ".

Défense de certains régimes " spéciaux "

« Tout le monde entend que tout le monde aura au moins 1 200 euros, non, c’est seulement ceux qui ont fait une carrière complète », a développé Jean-Philippe Tanguy, évoquant les "  femmes qui souvent ont besoin d’atteindre 67 ans pour ne pas avoir de décote, très peu d’entre elles auront vraiment 1 200 euros ".

Interrogé sur la liquidation des régimes " spéciaux ", Jean-Philippe Tanguy a regretté que " des gens dans le débat politique " fassent " toujours passer certains régimes spéciaux comme des privilégiés, comme si les conditions de travail qui étaient derrière n’étaient pas justifiées  ".

Il a défendu notamment un régime " spécial " pour les conducteurs de bus, car " c’est un métier très difficile ", " un stress toute la journée ", " vous devez gérer l’agressivité de la société, vous devez gérer des conditions de transport qui ne sont pas faciles ".

La Rédaction

Marianne.fr